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- Loris C.
- 12 avr.
- 1 min de lecture
Biarritz, 2022. Elle et moi entrons dans une boutique d'habits.
La vendeuse décolle le nez de son téléphone, se lève, s'approche. "Vous aves besoin de quelque chose ? Je peux vous aider ?"
"Non, besoin de rien. On jette un oeil."
"Bien sûr. Si vous avez une question, n'hésitez pas". Elle s'éloigne, se rassoit, recolle le nez à son téléphone.
"Merci au revoir."
Plus loin, des sweats piquent notre curiosité. Je n'en porte jamais mais des petits poissons et autres crustacés ornent ceux-ci.
Le vendeur nous adresse un sourire mais attend une trentaine de secondes avant d'ajouter :
"Vous connaissez l'histoire de la marque ?"
"Euh... non, non, on connait pas."
On apprend qu'il est l'un des cofondateurs, qu'elle a été lancée par une bande de potes d'un village voisin, qu'une part des bénéfices est versée à des activités oeuvrant à la protection du territoire et que l'idée était de proposer des habits de qualité, qu'on ne peut retrouver nulle part ailleurs, en réponse à la conquête de Biarritz par les marques internationales.
On est reparti avec 3 pièces en plus et 400 euros en moins.
Tout ce qu'il nous a fallu, c'était un produit sympa sans être extra, et une bonne histoire.
Depuis, je porte même des sweats. Parfois. Loris
